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Dans ce contexte de crise sanitaire, climatique et économique, la construction d’économies « net zéro » pourrait avoir de multiples effets positifs : ouverture de nouveaux marchés, création de 35 millions d’emplois dans le monde, réduction des coûts de santé, croissance des secteurs tels que les énergies renouvelables, le bâtiment durable, les mobilités vertes, l’agro alimentaire local, la restauration des terres…En pleine relance, la France a annoncé vouloir devenir la 1ère grande économie décarbonée d’Europe.

La France s’est engagée à baisser ses émissions de 40 % d’ici à 2030.

La décarbonation est l’une des trois priorités affichées de France Relance, aux côtés de la compétitivité et de la cohésion. Sur le volet écologique, 30 milliards de l’enveloppe globale doivent être consacrés à quatre secteurs prioritaires : la rénovation énergétique des bâtiments, les transports, la transition agricole et l’énergie. Une enveloppe de 1,2 milliard d’euros est mobilisée pour accompagner les entreprises industrielles dans l’investissement d’équipements et de procédés moins émetteurs de CO2.

Crédit d’impôt, financement, aides et accompagnement.

Une mesure spécifique concerne la transition écologique du parc des entreprises TPE/ PME, via la mise en place d’un crédit d’impôt, le financement de diagnostics, des aides forfaitaires et un accompagnement des structures. Selon le Centre de Recherche pour l’Expansion de l’Économie et le Développement des Entreprises, grâce à l’impact supplémentaire du plan de relance, la France pourrait atteindre en 2030, un niveau proche de son objectif de réduction d’émissions de 40% (Rexecode).

Le gouvernement accélère ses investissements pour tenter d’atteindre la neutralité carbone dès 2050. Son grand plan vise à positionner la France comme acteur mondial de l’hydrogène à l’horizon 2030. Au total, 7,2 milliards d’euros seront investis d’ici les dix prochaines années pour développer une filière française de l’hydrogène décarboné. Ce sont aussi 1,5 milliards d’euros qui seront consacrés à la R&D de l’avion bas carbone, d’ici 2022. L’objectif de Bruno Le Maire est ainsi de générer entre 50 000 et 150 000 emplois dans l’Hexagone. Le trafic aérien commercial représenterait environ 2% à 30% des émissions mondiales de CO2.

De nouveaux dispositifs, appels à projets et à manifestations d’intérêt seront lancés en 2021 et ces prochaines années pour permettre la décarbonation de la France.

En mettant relation des entreprises qui portent les solutions bas carbone, Vetted accompagne aujourd’hui tous les acteurs vers l’économie du futur !